L'île

- Veuillez embarquer pour le vol 815 en direction de Los Angeles, dit une voix à l'haut-parleur de l'aéroport de Sydney.

Les passagers embarquèrent un à un, certains rentrant de vacances, d'autres partant pour et d'autres encore prenant ce vol pour d'autres raisons. Une chose était sûre, ce vol était plein, l'avion était remplit. Le décollage se passa sans problème et les passagers purent voir les côtes de l'Australie s'éloigner derrière eux.

Ce n'est qu'en milieu de vol que le destin frappa... Le pilote perdit tout d'abord toutes les communications. Inquiet, il fit demi-tour, il ne pouvait continuer le vol ainsi, s'il leur arrivait quelquechose, il ne pourrait pas appeler à l'aide. Ils était à 1500 km de leur cap prévu quand ils entrèrent dans une forte zone de turbulence. Inquiets, les passagers attachèrent leurs ceintures pendant que les hôtesse de l'air passaient dans les rangés pour rassurer tous et chacun.

C'est alors que, sans prévenir, la queue de l'avion se sépara du reste, emportant avec elle plusieurs passagers. Le crash commença, la tête se sépara aussi et le corps alla s'écraser sur la plage d'une île déserte. Une île étrange, recouverte de jungle, puis de montagnes. Certains passagers furent éjectés de l'appareil, d'autre restèrent coincés et d'autres réussirent à se sortir de cet enfer, pour se retrouver dans un autre... Ils s'étaient écrasés sur un décor paradisiaque, sur une île du pacifique, sur une plage de sable blanc, faisant face à un océan bleu. De l'autre côté du décor, se trouvait la jungle, verte et profonde. Des morceaux de ce qui restait de l'avion jonchait le sol et l'aile de l'appareil, qui ne tenait qu'à quelques barres de fer près, menaçait de tomber. Des gens criaient, d'autres pleuraient et d'autres encore cherchaient des survivants qu'ils connaissaient... Tout ceci n'était qu'un enfer...


(Pour ceux qui connaissent, j'avoue m'être fortement inspirée de la série Lost. Disons que l'idée de départ est la même!!!)

Éloanne rampa sur le sable brulant, tentant de trouver une sortie, tentant de sortir de sous la carcasse fumante de l'appareil. Elle vit soudain une lumière et s'en approcha. Elle sortit bientôt de l'avion, pour se retrouver sur une plage magnifique, où le chaos régnait. Se relevant difficilement, elle comença par vérifier qu'elle n'avait rien. Elle remarqua que toutes ses jointures étaient essanglantées et meurtries, ainsi que ses genoux et ses coudes, sûrement car elle avait dû ramper. Autrement, rien de casser semblait-il. Elle tenta ensuite de se remémorer les derniers évènements, encore sous le choc. Elle se souvenait avoir demander un verre d'eau à une hôtesse de l'air, puis, ils étaient entrés dans une zone de turbulence. Ensuite, elle avait entendu crier, puis tout remuait, et elle avait finit par ne voir que du noir. Elle s'était ensuite rendu conte qu'elle était coincé et qu'il fallait qu'elle sorte de l'avion au plus vite pour ne pas étouffer, ce qu'elle avait fait rapidement.

Elle se secoua un peu, puis observa la scène autour d'elle, un peu perdue. Elle vit alors plein de personne, criant et pleurant, certains blessés, d'autres juste en état de choc. Elle prit cinq secondes pour se laisser envahit par la panique, puis la chassa de son esprit. Elle avait suivit des cours de sauvetage, pour les piscines et décida que c'était le moment de mettre en oeuvre ce qu'elle avait appris. Elle marcha à travers les décombres, aidant des gens à se relever, disant à d'autres quoi faire pour panser leurs plaie et rassurant les autres.

Éloanne se rendit alors conte qu'elle avait toujours son sac à dos sur le dos, où se trouvaient ses seuls biens. Elle soupira, puis continua doucement, un peu paniquée, cherchant d'autres personnes à aider. La seule chose qu,elle espérait, c'était de ne pas tomber sur quelqu'un de VRAIMENT blessé. Inconsciemment, elle s'était même éloingnée de l'appareil, elle n'aimait pas vraiment le vue du sang et craignait d'être confrontée à une situation où la théorie de ses cours ne suffirait plus.

(Wow, le suspens c'est mortel!!!)

Éloanne courut vers l'homme qui venait de s'effondrer, en jurant tout bas. Elle ouvrit sa petite bouteille de vodka, en prit une gorgée, l'alcool met en confiance, puis en versa sur la mollet de l'homme. Elle déchira ensuite un morceau du chandail de l'évanoui, puis en fit un bandage de fortune, question d'arrêter l'hémorragie. Une fois le saignement un peu plus contrôlé, Éloanne se pencha vers son visage, essayant de voir s'il respirait. Elle avait peur de le retourner sur le dos, à cause de sa blessure. Rassurée par le courant d'air qu'elle senti sur sa joue, elle soupira, puis se redressa, restant à genoux dans le sable, les mains pleines de sang et de poussière. Ses jointures abîmées la faisaient souffrir, mais elle n'osait pas quitté l'homme pour aller se laver les mains dans la mer, de peur qu'il ne se réveille. L'eau salée lui permettrait de bien désinfecter ses plaies et de les nettoyer, mais cela n'était pas pressé.

Elle s'essuya le front avec son avant-bras, un peu découragée et perdue. Elle pensa à la raison pour laquelle elle se trouvait sur ce vol, à la raison qui l'avait poussé à quitter sa maison, son chez-soi. À 19 ans, Éloanne habitait toujours chez ses parents, en Australie, à Sydney. Elle était née là-bas, d'une mère française et d'un père australien, qui s'étaient rencontré sur un site de fouille archéologique. Elle soupira ne pensant à eux, se disant qu'ils devaient s'inquiéter, comme à chaque fois qu'elle faisait une fugue...

Éloanne arêta tout de suite le jeune homme qui tentait de se lever.

- Stop! Vous avez la jambe salement amochée et je crois que vous n'allez pas très bien... Il faut que vous restiez couché...

Elle s'essuya le front avec son avant bras, puis fouilla dans son sac, cherchant de quoi boire, ou de quoi manger, pour qu'il reprenne des forces. Elle ne trouva que le reste de sa vodka et une barre au chocolat. Elle opta pour la barre de chocolat, il était déjà assez dans les nuages comme ça. Elle la déballa, puis la tendit à l'homme, lui faisant signe d'y aller doucement.

- Vous êtes blessé. Allez-y molo... Au fait, je m'appelle Éloanne, et vous?

Éloanne sourit à l'inconnu, prenant le morceau de chocolat qu'il lui tenait, puis l'avalant en une bouchée.Ensuite, elle secoua doucement la tête, faisant virevolter ses quelques mèches bouclées autour de sa tête, ses cheveux étaient pleins de sable.

- Non, ça va aller, il y a encore plein de gens blessé, et d'autres encore pris dans les décombres... dit-elle, en s'attachant les cheveux avec l'élastique qu'elle avait autour du poignet.

- Au fait, d'où venez-vous? Parce que vous avez un drôle d'accent, ajouta-t-elle, un sourire sur les lèvres, pendant qu'elle fermait son sac et se relevait, prête à aller aider les autres.

(Désolé, message un peu court, mais je suis fatiguée, je reviens d'une journée de snow... )

C'est donc de là que venais l'accent charmant de cet inconnu. Elle avait toujours rêvé de visité Londres.
Éloanne sourit, puis hocha la tête.

- Bien sûr, avec cette jungle, on doit pouvoir trouver des branches rapidement.

Elle mit son sac à dos sur ses épaules, puis courut vers la jungle, et s'y enfonça, regardant au sol pour trouver des branches adéquate. À peine engouffrée dans la forêt tropicale, les bruits de la plage diminuèrent et elle senti une douce brise plus fraîche qui passait à travers les branches. L'humidité se fit aussi sentir, les feuilles gorgeaient d'eau. Elle marchait silencieusement sur le sol de terre molle et de brindille, à l'affut de quelconque branche qui pourrait lui servir. Elle en repéra quelques unes, les prenant sous son bras, puis se dirigea de nouveau vers la plage. Alors qu'elle arrivait à l'orée de la jungle, elle remarqua une femme qui se tenait sur la bordure de la plage, observant le sable et la mer.

- Bonjour, dit Éloanne en s'approchant. Vous n'êtes pas blessée? Parce que je suis sauveteuse sur des piscines et je peux vous aider si vous avez quelquechose de cassé.

Elle fit un pas de plus vers l'étrangère, attendant sa réponse.

Éloanne sourit à l'étrangère.

- Désolé, je ne vous connais pas, mais vous pourriez peut-être m'aider à aider les survivants.

Elle fit un signe vague vers la plage, d'où on entendait encore le chaos du crash.

- Moi je dois aller aider quelqu'un qui a la jambe cassé. Au plaisir de vous revoir plus tard!

Elle lui sourit, puis marcha rapidement en direction de Nathaniel. Décidément, certains avaient vraiment été frappés par le crash...

Voyant Éloanne arrive à grands pas vers lui, Nathaniel enleva sa chemise (XD pas rapport)(Torse musclé ). Il s'activa à la mettre en morceau. Il en fit des bandes de tissus qu'il pourrait attacher autour des branches pour qu'elles tiennent en place. Lorsque la jeune femme arriva près de lui, il dit:

- Eloanne... Thanks you pour quoi vous faire pour moi. Je ... comment dire ça... euh... apprécier beaucoup votre dévoument.

Il avait prononcé ces paroles en souriant de toutes ses dents, droites et allignés comme une rangée de perles précieuses. Sans attendre de réponse de la part d'Éloanne, il commença par tailler la branche la plus grosse avec un canif qu'il sorti de l'une de ses poches.

- Sécurité, dit-il.

Il était habitué à travailler le bois et les atelles furent bientôt en places et il put se lever.

- Voilà! Nous aller aider autres personnes?, reprit-il, en s'appuyant légèrement sur l'épaule d'Éloanne pour ne pas perdre l'équilibre.

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Éloanne lui sourit à son tour, hochant doucement la tête.

- Il y en a plein à aider encore... L'avion était bondé.

Elle essaya du mieux qu'elle pouvait de le soutenir, puis ils se dirigèrent vers l'endroit de la plage où se trouvait encore plein de monde à aider. Elle regarda un instant l'horizon, puis dit doucement, un peu pour elle-même.

- Dans deux heures tout au plus le soleil va se coucher. Il va falloir rassembler tout le monde à un endroit plus sécuritaire qu'au milieu des débris...

Elle tourna un peu la tête vers Nathaniel, lui offrant son plus beau sourire.

- Vous m'aiderez n'est-ce pas?

Éloanne rit intérieurement du «Dame» qu'avait ajouté Nathaniel avant son nom. Après tout, elle avait 17 ans et ce devait bien être la première fois que quelqu'un la qualifiait de «Dame». Mais c'était flatteur.

Elle sourit aux passagers, faisant un signe discret de la main comme salutations.
Il faudrait déplacer tous les survivants au crash un peu plus loin sur la plage, loin de la carlingue de l'avion. Il faudrait aussi demander à plusieurs de monter des abris de fortune, à d'autre de faire un feu pour se réchauffer et pour attirer les secours et encore à d'autres de chercher de quoi manger. Éloanne soupira devant tout le travail qu'il leur restait à faire.

- Il faudrait en fait transporter les blessés, comme James, un peu plus bas sur la plage, dit-elle, se passant la main dans les cheveux. Venez m'aider à trouver des gens à déplacer si vous voulez vous rendre utiles...

Éloanne leur sourit faiblement puis se dirigea à pas rapide vers la carcasse de l'avion, où plein d'autres passagers paniqués étaient encore éparpillés. À peine eut-elle fait quelques pas, que la tête lui tourna et elle se sentie tout étourdie. Elle s'arrêta, ne voyant plus rien, puis tomba sur les genoux, se sentant faible. Elle toussota un peu, puis enleva doucement son sac de son dos. Prise d'une nouvelle quinte de toux, elle s'appuya dans le sable, la respiration haletante. Elle savait ce qui lui arrivait, elle était déshydratée et le soleil qui tapait n'arrangeait pas les choses...

Éloanne, toussant de plus belle, posa la main sur son sac qui était à côté d'elle. Les mains tremblante, elle tenta d'ouvrir la fermeture éclair, mais elle était coincée et son état de panique n'arrangeait pas les choses. La respiration haletante, elle vit un voile noir se lever devant ses yeux. Au moins, sa toux s'était calmée, mais elle se sentait de plus en plus faible. À tâtons, elle tenta encore d'ouvrir son sac, elle savait qu'il y avait une bouteille d'eau à l'intérieur. Il y restait à peine quelques gorgées, mais au moins, elle en aurait un peu, question d'hydrater sa gorge sèche comme le sable de la plage. Seulement elle n'eut pas le temps d'ouvrir son sac, elle se sentit perdre toutes les dernières forces qui lui restaient.. Elle lutta un instant, mais tomba sur le sable. Mi-consciente, elle sentait le sable chaud sur sa joue et sa main agrippée sur son sac, toujours fermé...

(Un peu court, mais j'ai pas grand chose d'autre à dire!! Et je suis ULTRA fatiguée...^^' je reviens de mon entraînement...)