Épopée du passé

2 juillet 2009

On pouvait lire à la première page de plusieurs journaux le titre qui suivait: «Disparition d'un groupe d'archéologue». En effet, un petit groupe avait disparu lors de fouilles sur le site de Pompéi, une cité ensevelie par des cendres de volcan, restée presque intacte. Ils étaient partis le matin, comme chaque matin, vers les ruines, ayant trouvé un tunnel qui semblait secret, dans le temple de la ville. Il y avait eu un effondrement et ils étaient tous restés coincés, semblait-il. On s'était empressé de déblayer la zone, mais on n'avait rien retrouvé, pas même les corps. C'était un étrange mystère que toute cette histoire, c'est pourquoi, d'ailleurs, elle faisait la une de tous les journaux du coin et celle d'autre média internationaux, qui n'avaient rien à se mettre sous la dent à part cette histoire à sensation. Plusieurs théories avaient été émises, mais aucune ne tenaient debout et il avait vite fallu renoncer, se disant qu'ils retrouveraient peut-être les corps plus loin dans le tunnel, qu'il était trop dangereux de continuer à fouiller. On allait pas sacrifier des vies pour trouver quelques morts ensevelis depuis quelques jours.

Le groupe ayant disparu était composé de plusieurs spécialistes venant de plusieurs pays différents, ce qui avait causé un petit malentendu international, chaque pays jetant la faute du manque de sécurité sur l'autre. Car il devait y avoir eu un manque de sécurité, car cet incident n'aurait jamais dû se produire. Il avait donc fallut annoncer aux familles des défunts, ou des disparus, la triste nouvelle.

Sauf que voilà, ils n'étaient pas morts, du moins, pas encore. Ils avaient creusés près d'une étrange poche magnétique, qui, lors de l'effondrement, les avaient transporté dans le passé, à l'époque où la cité de Pompéi rayonnait de prospérité. En plus de cela, ils avaient été aussi transportés dans l'espace, se retrouvant un kilomètre plus au Nord, soit dans la brousse, au milieu d'un champs, à la campagne, dans un petit trou perdu. Mais bien sûr, ça personne ne le savait... Comment ils allaient rentrées maintenant, si ils en avaient seulement la possibilité, c'était une autre histoire.

Elle était allongée sur un sol de terre et d'herbe, le vent sec et chaud de l'été caressait son visage et le soleil réchauffait sa peau. Ce détail surprit soudainement Alexia, n'était-elle pas, quelques minutes plus tôt, dans un tunnel sombre, humide et froid? Tout lui revint alors soudainement à l'esprit, l'exploration du tunnel, l'affolement de ses appareils de mesures servant à détecter les métaux, puis l'effondrement du plafond sur leurs tête. Peut-être avait-on réussi à les en sortir, peut-être était-ce là la raison pour laquelle elle se trouvait dehors. Mais alors pourquoi était-elle dehors justement? Ne l'aurait-on pas transporté à l'hôpital? Complètement confuse, Alexia décida plutôt d'ouvrir les yeux pour se rendre conte elle-même de la situation. Elle entrebâilla donc les paupières, laissa ses yeux s'accoutumer à la lumière du jour, puis se redressa doucement, se retrouvant en position assise. Elle avait toujours les vêtements qu'elle portait pour les fouilles, soit ses shorts courts kaki, sa camisole verte et sa veste de coton-ouatée grise, dont les manches étaient distendue car elle les remontaient trop. Aux pieds, elle avait toujours ses chaussure de marche, c'était ce qu'il y avait de plus pratique sur les chantiers. Elle remarqua aussi que ses cheveux s'étaient détachés, elle devait avoir perdu son élastique, laissant tomber sa chevelure châtain bouclée sur ses épaules. Ayant vérifié qu'il ne lui manquait rien, elle observa les alentours. Elle se trouvait en fait dans un champs de ce qui semblait être du blé, car les herbes étaient très haute. Elle tenta alors de se relever, mais retomba aussitôt au sol, avec un plainte de douleur. Sa cheville gauche la faisait atrocement souffrir et lorsqu'elle y regarda de plus près, elle s'aperçut qu'elle était foulée. L'idée intelligente d'appeler quelqu'un lui vint alors à l'esprit, après tout, elle n'était pas seule dans ce tunnel et les autres ne devaient pas être très loin.

- Il y a quelqu'un? lança-t-elle dans le vent de la campagne, assise au milieu de ce champs inconnu

Alexia fut tout d'abord soulagée de voir arrivé un visage connu d'à travers les pousses hautes de blés. Son compagnon de fouille Shinji était accroupi à ses côtés, observant sa cheville foulée.

- Ah, tu t'est blessée. Je te l'avais dit que c'était dangereux un travail sur le terrain pour quelqu'un comme toi.

À cette remarque plutôt macho de son collègue, elle se rembrunit aussitôt, laissant apparaître sur son visage à la peau très claire une expression de colère et de fougue. Frustrée par la remarque, elle souffla sur une de ses mèches qui lui tombait sur le visage, puis lâcha sèchement:

- Écoute, le travail de chantier est autant fait pour moi que pour toi! Je suis tout à fait capable de me débrouiller toute seule et de «survivre» à tous les obstacles de la vie sans l'aide de qui que se soit!

Elle avait dit cela en faisant de large gestes des bras dans les airs autour, comme pour désigner tout le monde qui l'entourait.

- D'ailleurs...

Elle se leva tant bien que mal, essayant de ne pas appuyer sur sa cheville, grimaçant de douleur à chaque petits coups. Une fois debout, elle pris quelques instants pour reprendre l'équilibre, puis continua:

- ... je me débrouille très bien toute seule en ce moment même!

Elle lui lança un regard déterminée, puis regarda les alentours, se tournant de gauche à droite, faisant bien attention de ne pas s'appuyer sur sa cheville douloureuse. Elle observa qu'ils se trouvaient dans un champs, en bas d'une petite colline recouverte elle aussi de tige doré de blé. Le vent soufflait doucement sur l'étendu de la plantation, créant comme des vagues dans cette mer de céréales. Ne reconnaissant pas l'endroit, elle se retourna vers son compagnon et lui demanda:

- Au fait, on est où?

Alexia observa le paysage qui s'offrait à ses yeux. Elle en eu le souffle coupé et sa tête se mit à lui tourner. Elle ne pouvait pas en croire ses yeux. Elle observait à l'instant même la cité sur laquelle elle avait fait des fouilles depuis déjà un moment. Seulement là, la cité n'était plus ne ruine. Au contraire, elle était plutôt à son apogée, à sa fleur de l'âge. Alexia se rappela de l'excitation qu'elle avait ressenti alors qu'elle prenait l'avion en direction de ce chantier de fouille. Étrangement, elle ne ressentait une similaire à l'instant même. C'était comme son plus grand rêve qui se réalisait.

Après la première surprise passée, elle devint alors plus pragmatique. Comment cela était-il possible? Le voyage dans le temps était quelque chose de plutôt impensable... Et puis, où étaient les autres? Et surtout... comment allaient-ils retourner dans leur présent à eux? Soudain, elle sentit un élan de panique se répandre ne elle. La vie à cette époque était plutôt difficile et elle était bien placée pour le savoir. Ils ne pourraient pas rester ici très longtemps... surtout sans se faire remarquer. Et puis, la question du retour chez soi la taraudait un peu... Elle se sentait comme tiraillée... Elle voulait rentrer dans son temps, avec toute la technologie, la médecine et le barda moderne, mais en même temps, rien ne l'attendait en 2009. Et puis, cette époque était pleine d'aventures et de choses à découvrir, c'était le paradis de l'archéologue qu'elle était... Pourtant, son sens pratique poussait son instinct à vouloir rentrer en 2009. Elle exposa donc son problème à son compagnon.

- C... comment est-ce possible? Comment allons-nous rentrer en 2009? Où sont les autres? Il faut aussi se trouver des vêtement, on va se faire brûler sur un bûcher habillés comme ça...

Alexia hocha la tête, puis leva un doigt comme pour exposer un problème.

- D'abord, les vêtements. Si on croise quelqu'un pendant nos recherches... on va être mal.

Elle jeta un regard sur les alentours, puis dit en fixant de nouveau son regard sur son compagnon:

- Il faudrait trouver une petite habitation isolée en bordure de la ville... comme une petite ferme.

Soudainement, un détail la frappa.

- On a un autre problème... il faut se trouver une histoire pour la raison de notre présence ici, et surtout, de la tienne... après tout, ce n'est pas tous les jours que les gens de cette magnifique cité voient un asiatique...

2 juillet 77 (1)

Isidora était assise sur le porche de la maisonnette qu'elle habitait avec ses parents et nombreux frères. Elle fixait l'horizon. Au delà des immenses champs de leur propriété, elle observait la ville. Elle n'avait jaimais vraiment quitter la ferme familliale. C'était probablement ce qui expliquait qu'à 25 ans (2) elle n'avait toujours pas trouver d'époux. Isidora regardait la ville avec envie. Elle qui était confinée à l'intérieur de la petite ferme rêvait d'aventure et de découvertes.

- Isidora! Cesse de rêvasser et viens m'aider!

La voix féminine trouvait son origine à l'intérieur de la maisonnette. Isidora orienta son regard vers la porte et se leva avec lenteur. Elle entra dans l'habitation qu'elle venait de nettoyer de fond en comble. En effet, elle avait à peine eu le temps de prendre une pause après avoir balayer l'ensemble des pièces, laver la vaisselle du déjeuner et retirer la poussière des surface planes. Lorsqu'elle franchi le seuil de la cuisine, la jeune femme questionna sa mère sur ce qu'elle pouvait faire pour l'aider. La femme lui répondit sans quitter son ouvrage des yeux:

- J,aimerais que tu me rapporte de l'eau du puit. Je demanderais bien à un homme d'y aller pour moi ce soir, mais j'en ai besoin pour terminer ma recette. Puisqu'il sont tous au foond des champs, tu est la seule personne sur qui je peut compter.

- Bien sûr.

Isidora ;ui répondit sans conviction. Elle savait bien que sa mère ne pouvait s'y rendre par elle-même dû à un probl`me au genou qui l'empêchait de parcourir cette distance à pied, mais le puit était très loin et la jeune femme n'avait pas bien envie de s'y rendre.

- Merci, ma fille.

Ces mots fûrent les derniers de l'entretien. La mère s'était retourner pour les prononcer, et maintenant, elle souriait à son unique fille.Isidora saisit le petit seau de bois près de la porte qui servait dans ce genre de situations. Elle sortit de la maison en prometant qu'elle reviendrait bientôt. Dehors, Isidora jeta un bref regard vers la ville avant de s'en éloigné, en direction du puit. Elle courait de toute la vitesse de ses jambes jusqu'à une élévation du terrain derrière laquelle se trouvait son but.

Isidora s'arrêta soudainement. Elle s'accroupit sur le sol de manière à cacher sommairement sa préscence dans les longues pousses de blé. De sa position, elle voyait très bien les deux inconnus qui se parlaient en language inconnu à une distance raisonnable d'eux. Leurs regards semblaient fixés sur la ville qu'elle-même observait avec extase quelques instants plus tôt. Elle se coucha complètement par terre, sur le ventre, lorsqu'elle apperçu l'inconnu au cheveux noirs jeter un regard circulaire autour de lui. Elle esperait ne pas avoir été remarquée par ces étrangers qui l'effrayait.

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(1) J'ai choisi de situé les événements pas trop loin de l'érruption volcanique (en 79), mais assez avant pour que tous ait le temps de retourner à leur époque! Le date du 2 juillet est simplement la même que sitée au début du JDR!

(2) L'âge de mon personnage se voulait près des vôtres, sans être trop vieux pour lui trouver éventuellement un mari.

Si certains éléments vous semble innaproprié (après tout, je ne suis pas une experte de la vie en campagne à pompei en l'an 77) dans mon message, veuillez m'en faire par que je le modifie le plus rapidement possible!